Le Vieux-Nice est, comme son nom l’indique, la partie ancienne de la ville de Nice. Avec ses rues pavées et étroites, ses bâtiments aux tons pastel et ses boutiques qui vendent du savon de Nice, des textiles provençaux, de la viande et du fromage, le Vieux-Nice est, non seulement, la partie ancienne de la ville mais aussi la plus animée.
Les vendeurs du marché quotidien du Cours Saleya (voie piétonne) proposent des fleurs et une grande diversité de produits. Les pubs animés et les restaurants en plein air servent des spécialités niçoises comme la crêpe socca. Situé sur les hauteurs, le parc de la colline du château est un espace arboré qui offre une vue remarquable sur la ville et la mer.
Cette partie de Nice est animée le jour par de nombreux commerces qui peuvent être extrêmement typiques (vente d’olives et d’épices de toutes sortes, de légumes locaux ou de fleurs de la région) et très modernes (boutiques de vêtements tendance, tatoueurs…). Sans oublier les galeries d’artistes. La nuit, c’est un lieu de rendez-vous et de sorties pour les Niçois. Ses ruelles étroites sont en effet jalonnées de restaurants, de pubs et de boîtes de nuit de toutes sortes.
Les Niçois parlent de la « vieille ville » (vielha vila en niçois). Autrefois, on la surnommait également babazouk, adaptation locale de l’expression arabe signifiant la « porte du souk ».
Le Vieux-Nice est bordé à l’est par la colline du château. Cette forteresse fut détruite en 1706 par les troupes de Louis XIV qui assiégeaient une nouvelle fois la ville. L’un des boulets tirés par les assaillants est tombé dans la réserve de poudre de la citadelle. Au sud, le quartier est bordé par la mer et le quai des États-Unis (prolongement de la promenade des Anglais). À l’ouest, par la couverture du Paillon (sur laquelle sont notamment construits la place Masséna et le Théâtre national de Nice. Et au nord par la place Garibaldi.
Le quartier comprend plusieurs bâtiments administratifs comme la mairie ou encore le palais de justice. On y trouve aussi l’opéra de Nice.
Capitale azuréenne des fêtes nocturnes, les soowoo, les ruelles étroites du Vieux-Nice, sont animées par différents lieux fréquentés par les touristes et les Niçois. Au matin, le caractère authentique de la ville reprend ses droits et les habitants vont faire leurs achats sur le marché du Cours Saleya.
La vieille ville a cependant lentement perdu son caractère de village depuis les années 1970. Les commerces traditionnels de proximité, en particulier les tripiers autrefois très nombreux, ont disparu. Ils ont cédé la place à des boutiques orientées davantage vers le tourisme. Peu nombreux sont les habitants de ce quartier à parler encore niçois alors que la langue locale était très employée jusque dans les années 1960.